Comme leur nom l’indique, ce sont des cellules que l’on prélève à partir d’un embryon. A ce stade de la vie,
les cellules ne sont pas encore différenciées. Cela signifie qu’elle n’ont pas encore adopté une forme et une
fonction particulière. Mais suivant l’environnement dans lequel elles évolueront, elle seront capables de se
spécialiser en cellules cardiaques, hépatiques, nerveuses ou bien d’autres encore (d’où leur nom de « souche »).
Il existe quatre types de cellules souches :
Les cellules souches unipotentes
Les cellules souches multipotentes
Les cellules souches pluripotentes, ou cellules souches embryonnaires
Elles sont issues de l'embryon âgé de plus de 4 jours et peuvent engendrer tous les tissus de l'organisme, mais pas
un être humain dans son entier. Elles peuvent donc servir à réparer des liaisons dans l'organisme.
Les cellules totipotentes
Ce sont les seules cellules capables de régénérer un être humain dans son entier (ceci est illégal) ou un animal comme Doly.
On les trouve uniquement dans l'embryon au cours des quatre premiers jours de son développement.
On utilise les cellules souches de cette façon :
Exemple de xénogreffe :
Des cellules embryonnaires contre la maladie de Parkinson :
Une équipe de chercheurs américains a greffé des cellules souches embryonnaires d’origine murine (souris), dans le
cerveau de souris souffrant de maladie de Parkinson. Il en ressort trois résultats très nets :
les cellules injectées se sont différenciées en neurones (cellules nerveuses) et produisent de la Dopamine.
Les premières indications laissent penser qu’elles fonctionnent correctement dans le cerveau des animaux greffés.
Elles engendrent un risque de cancer avéré puisque 5 animaux sur 25 sont morts suite à un développement de tumeur.
Ces résultats sont très encourageants dans la perspective d’obtenir un traitement contre cette maladie. Toutefois le
risque de cancer lié à l’injection de cellules souches embryonnaires reste un frein majeur à leur utilisation et ces
greffes resteront à l’état expérimental tant que leur innocuité sur l’homme n’aura pas été démontrée.